Histoire du Burkina Faso


L'histoire du Burkina Faso a été marquée par l'existence des populations venues du nord et du sud, qui se sont établis sur le territoire actuel du pays et ont forgé des traditions solides. Au Burkina Faso cohabitent environ 60 ethnies différentes avec ses propres langues, le peuple Mossi étant le plus représenté dans le pays, avec plus du 50% de la population total qui appartient à cette ethnie. Malgré la diversité des langues parlés sur le territoire burkinabè, il y en a seulement trois considérées comme langues nationales: le mooré, le dioula et le fulfuldé. Le mooré est la langue parlée par les Mossi, le dioula par le groupe ethnique Mandé et le fulfuldé par le peuple Peul. Toutes ces ethnies, se retrouvent aussi dans divers pays de l'ouest du continent.


Avant la colonisation, le Burkina Faso faisait partie du Royaume Mossi, considéré comme l’un des plus puissants d'Afrique. Ce Royaume était composé par différents royaumes qui couvraient tout le pays: le royaume de Tenkodogo, le royaume de Zondoma (qui deviendrait plus tard le royaume de Yatenga), le royaume de Ouagadougou, le royaume de Gourmatché et le royaume de Boussouma.



L’époque coloniale

En 1890, une expédition française arriva pour la première fois au Royaume Mossi, et en 1894, des nouvelles troupes sont entrées sur le territoire et ont pris le contrôle jusqu’à établir des protectorats. Le dernier royaume déchu fût celui de Ouagadougou, quand en 1897, le Mogho Naaba (nom pour désigner le roi Mossi d’Ouagadougou), se vit dans l'obligation d'accepter le protectorat français. Il est important de signaler qu’à cause de la colonisation, le Royaume Mossi arriva à sa fin. Malgré cela, le Mogho Naaba et d´autres chefs Mossi, existent toujours et jouent un rôle très important dans la société burkinabè.


Au cours des années suivantes, les luttes des troupes françaises pour le contrôle total du territoire se sont succédé, ce qui a provoqué une forte concurrence avec les anglais pour maîtriser la zone. Finalement, un accord est établi entre l'Angleterre et la France à propos de l'extension de chacun de ses territoires en Afrique. En conséquence de cet accord, en 1904, a eu lieu une réorganisation de l'Empire colonial français à l'ouest du continent et ses territoires se sont intégrés dans ce qui a été appelé le Haut Sénégal-Niger dont sa capitale était située à Bamako.


Quinze ans plus tard, en 1919, la colonie de la Haute-Volta a été créée. Le nom Haute-Volta a été choisi parce que dans le territoire, confluent le cours supérieur du fleuve Volte Noire et ses deux affluents (Volte Blanc et Volte Rouge). De plus, le drapeau de la nouvelle colonie aurait comme couleurs le noir, le blanc et le rouge en hommage aux noms de ces fleuves. Cependant, en 1932 a été décidé de diviser ce territoire entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Nigeria, mais en 1947, les protestations contre le colonialisme ont participé à reformer la Haute-Volta tel qu'elle était entre 1919 et 1932.



L’indépendance

Le 11 décembre 1958, le pays accéda à l'autonomie et comme la plupart des pays africains francophones, la Haute-Volta acquiert son indépendance en 1960 (le 5 août). Néanmoins et dès lors, le pays commencerait à s'enrouler dans une spirale de coups d'État qui marquera son histoire. En 1966, a eu lieu un premier coup d'État qui renversa le gouvernement de Maurice Yaméogo et qui se prolongea jusqu’en 1978, quand Sangoulé Laminaza fût élu nouveau président. En 1980, un nouveau coup d'État fût dirigé par Saye Zerbo, qui sera évincé deux ans plus tard par un autre soulèvement militaire, et en 1983, une nouvelle rébellion mena au pouvoir le charismatique capitaine Thomas Sankara. 


Au cours de l'année 1984, pendant son mandat, Sankara changea le drapeau, l´hymne et le nom du pays. Sankara décida que le nouveau nom du pays devrait être composé par les langues nationales. Par conséquent, il renomma le pays Burkina (qui vient du moré et signifie "intégrité") et Faso (du diola et veut dire "territoire" ou "patrie"). Dès lors, les habitants seront appelés "burkinabés" (dont le " bè " provient du peul et signifie "les gens"). De cette manière, Burkina Faso se traduit en français comme étant  "la terre des hommes intègres" et leurs habitants sont "des hommes intègres". Le drapeau est composé par deux bandes horizontales rouge et verte et une étoile jaune au milieu. La couleur rouge symbolise la lutte pour l'indépendance du pays, la couleur verte la richesse agricole et l'espoir d'un nouvel avenir et l'étoile jaune représente le guide de la révolution démocratique et populaire.


 Le 15 octobre 1987, Sankara fût assassiné et un coup d'État mena son bras droit, Blaise Compaoré, au pouvoir. En 2014, une insurrection populaire se déroula en réponse à l'intention de Compaoré de modifier la constitution pour se présenter une cinquième fois comme candidat. La révolte força le président à dissoudre son gouvernement et démissionner. L'officier Isaac Zida, fût désigné chef d'État de la transition par l'Armée et par la suite, Michael Kafando occupa le poste de président de la transition jusqu'aux élections de 2015, où Roch Marc Christian Kaboré fût élu nouveau président du Burkina Faso.

 

 

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